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Les relations internationales 1945-1973
de Pierre Milza
Hachette, 1996, 231 p. ; 21 cm (Carré histoire)
Dans un contexte de forte croissance économique, de conflit larvé entre les deux Grands et de progressive émergence du " tiers-monde ", le système international se caractérise jusqu'à la fin des années 1970 par sa relative stabilité. Conséquence du " duopole " américano-soviétique, et surtout de l'équilibre de la terreur qui neutralise les détenteurs des armes atomiques, le monde, au demeurant partagé en deux camps antagonistes, ne connaît pas d'affrontement généralisé. Les guerres n'ont pas pour autant disparu. Elles ont même été particulièrement nombreuses et meurtrières. Mais elles n'ont pas dégénéré en conflagration universelle, opposant les superpuissances et leurs alliés ; elles ont été rejetées à la " périphérie ". La " détente " qui s'instaure entre l'Est et l'Ouest à partir de 1963 ne fait que renforcer le caractère bipolaire du système international. Ce n'est qu'à partir des années 1972-1973 que se profilent les premiers signes d'un bouleversement qui n'affecte pas seulement le contexte géostratégique dans lequel évoluent les divers acteurs du jeu mondial, mais aussi les bases sur lesquelles reposait depuis trente ans la prospérité du monde industrialisé. Tel est le scénario d'ensemble de ce premier tome d'histoire des relations internationales.
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