La grande désillusion
de Joseph Eugene Stiglitz Librairie générale française, impr. 2003, 1 vol. (407 p.) (Le livre de poche ; 15538) Vice-président de la Banque mondiale, Joseph Stiglitz démissionna avec fracas de son poste en 2000. Auréolé d'un Prix Nobel d'économie reçu en 2001, il fait ici le procès des politiques prônées par le Fonds monétaire international. Pour faire face à la crise financière en Asie, pour faciliter la transition en Russie ou pour sauver des pays lourdement endettés, c'est toujours la même thérapeutique libérale qui est appliquée : privatisations, rigueur budgétaire et ouverture des marchés. Ces "solutions archaïques et inadaptées, sans tenir compte des effets qu'elles auraient sur les habitants des pays", sont imposées sans débat préalable, à partir d'une conception dogmatique de l'économie : la supériorité du marché et de la concurrence. Avec pédagogie et sur un ton incisif, Stiglitz décrit avec moult anecdotes comment les grands argentiers ont contribué à façonner l'économie mondiale, et dénonce leurs décisions davantage fondées sur les intérêts des pays riches que sur ceux des pays "aidés". S'il ne remet pas en cause pour autant la mondialisation, "potentiellement capable d'enrichir chaque habitant de la planète en particulier les plus pauvres", il réclame une réforme en profondeur du fonctionnement des institutions internationales, pour mettre fin à ce "consensus de Washington" dont l'échec est patent. --Gery Dumoulin |
Stiglitz Joseph Eugene.
La grande désillusion.
Librairie générale française, impr. 2003, 1 vol. (407 p.).
(Le livre de poche).
Titre : | La grande désillusion |
Auteurs : | Joseph Eugene Stiglitz, Auteur ; Paul Chemla, Traducteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Paris : Librairie générale française, impr. 2003 |
Collection : | Le livre de poche, num. 15538 |
ISBN/ISSN : | 2-253-15538-1 |
Format : | 1 vol. (407 p.) / 18 cm |
Langues: | Français |
Langues originales: | Anglais |
Descripteurs : | 21e siècle / BIRD / FMI (Fonds monétaire international) / mondialisation : économie politique / politique monétaire |
Résumé : | Vice-président de la Banque mondiale, Joseph Stiglitz démissionna avec fracas de son poste en 2000. Auréolé d'un Prix Nobel d'économie reçu en 2001, il fait ici le procès des politiques prônées par le Fonds monétaire international. Pour faire face à la crise financière en Asie, pour faciliter la transition en Russie ou pour sauver des pays lourdement endettés, c'est toujours la même thérapeutique libérale qui est appliquée : privatisations, rigueur budgétaire et ouverture des marchés. Ces "solutions archaïques et inadaptées, sans tenir compte des effets qu'elles auraient sur les habitants des pays", sont imposées sans débat préalable, à partir d'une conception dogmatique de l'économie : la supériorité du marché et de la concurrence. Avec pédagogie et sur un ton incisif, Stiglitz décrit avec moult anecdotes comment les grands argentiers ont contribué à façonner l'économie mondiale, et dénonce leurs décisions davantage fondées sur les intérêts des pays riches que sur ceux des pays "aidés". S'il ne remet pas en cause pour autant la mondialisation, "potentiellement capable d'enrichir chaque habitant de la planète en particulier les plus pauvres", il réclame une réforme en profondeur du fonctionnement des institutions internationales, pour mettre fin à ce "consensus de Washington" dont l'échec est patent. --Gery Dumoulin |
Nature du document : | essai |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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338.2 STI | Documentaire | CDI | 9782253155386 | Disponible |