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Les fascistes de la République sociale italienne condamnées à mort
de Cecila Nubola In 20 & 21. Revue d'histoire, 160 (10/2023), p 93-106 Dans l'Italie en guerre des années 1943-1945, les femmes trouvent de nouveaux espaces d'action au service de la République sociale italienne de Mussolini. Elles sont employées dans le Service auxiliaire féminin, dans les groupes paramilitaires des Brigades noires, dans les bureaux de police, comme espionnes professionnelles et multiplient les actes de délinquance. Après la guerre, accusées de "collaborationnisme" avec l'envahisseur allemand, elles sont jugées par des tribunaux spéciaux (cours d'assise extraordinaires) et, parmi elles, une dizaine sont condamnées à mort. Aucune condamnation à mort n'est exécutée, la quasi-totalité des femmes retrouvant la liberté après quelques années à la suite de procès en révision ou d'amnisties. L'article retrace à la fois leurs histoires, leurs actions criminelles, leurs motivations et leurs justifications des choix effectués, mais aussi les décisions de justice qui ont conduit aux condamnations, ainsi que la présence de stéréotypes de genre dans le discours juridique et la défense des accusées. |
Nubola Cecila.
« Les fascistes de la République sociale italienne condamnées à mort »
in 20 & 21. Revue d'histoire, 160 (10/2023), p 93-106.
Titre : | Les fascistes de la République sociale italienne condamnées à mort (2023) |
Auteurs : | Cecila Nubola, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | 20 & 21. Revue d'histoire (160, 10/2023) |
Article : | p 93-106 |
Descripteurs : | fascisme / femme / guerre mondiale : 1939-1945 / Italie / peine de mort |
Résumé : | Dans l'Italie en guerre des années 1943-1945, les femmes trouvent de nouveaux espaces d'action au service de la République sociale italienne de Mussolini. Elles sont employées dans le Service auxiliaire féminin, dans les groupes paramilitaires des Brigades noires, dans les bureaux de police, comme espionnes professionnelles et multiplient les actes de délinquance. Après la guerre, accusées de "collaborationnisme" avec l'envahisseur allemand, elles sont jugées par des tribunaux spéciaux (cours d'assise extraordinaires) et, parmi elles, une dizaine sont condamnées à mort. Aucune condamnation à mort n'est exécutée, la quasi-totalité des femmes retrouvant la liberté après quelques années à la suite de procès en révision ou d'amnisties. L'article retrace à la fois leurs histoires, leurs actions criminelles, leurs motivations et leurs justifications des choix effectués, mais aussi les décisions de justice qui ont conduit aux condamnations, ainsi que la présence de stéréotypes de genre dans le discours juridique et la défense des accusées. |
Nature du document : | documentaire |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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archives | Documentaire | CDI | 9782724640618 | Disponible |