De linscription rituelle au texte séditieux : les graffitis hébraïques du mur des Lamentations, de lAntiquité au 20e siècle
de Yair Wallach In 20 & 21. Revue d'histoire, 156 (10/2022), p 85-101 Pendant des siècles, les pèlerins juifs qui se rendaient à Jérusalem écrivirent leurs noms sur les pierres du mur des Lamentations dans le cadre de leurs dévotions. En 1930, cette pratique fut brutalement proscrite par les autorités coloniales britanniques, lorsque le Mur devint lépicentre du conflit arabo-sioniste naissant. Dans ce nouveau contexte, les inscriptions hébraïques acquirent une dimension politique et on commença à les regarder comme des tentatives de subversion, quil nétait plus possible de tolérer. Fonctionnaires britanniques, dirigeants arabo-musulmans et même chefs de file du mouvement sioniste : tous voyaient dans ces graffitis des textes séditieux. Au lendemain des émeutes de 1929, ils furent donc interdits et effacés de la surface des pierres, mais aussi de la mémoire culturelle juive. |
Wallach Yair.
« De linscription rituelle au texte séditieux : les graffitis hébraïques du mur des Lamentations, de lAntiquité au 20e siècle »
in 20 & 21. Revue d'histoire, 156 (10/2022), p 85-101.
Titre : | De linscription rituelle au texte séditieux : les graffitis hébraïques du mur des Lamentations, de lAntiquité au 20e siècle (2022) |
Auteurs : | Yair Wallach, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | 20 & 21. Revue d'histoire (156, 10/2022) |
Article : | p 85-101 |
Descripteurs : | graffiti / guerre israélo-arabe : 1948- / Israël / pèlerinage |
Résumé : | Pendant des siècles, les pèlerins juifs qui se rendaient à Jérusalem écrivirent leurs noms sur les pierres du mur des Lamentations dans le cadre de leurs dévotions. En 1930, cette pratique fut brutalement proscrite par les autorités coloniales britanniques, lorsque le Mur devint lépicentre du conflit arabo-sioniste naissant. Dans ce nouveau contexte, les inscriptions hébraïques acquirent une dimension politique et on commença à les regarder comme des tentatives de subversion, quil nétait plus possible de tolérer. Fonctionnaires britanniques, dirigeants arabo-musulmans et même chefs de file du mouvement sioniste : tous voyaient dans ces graffitis des textes séditieux. Au lendemain des émeutes de 1929, ils furent donc interdits et effacés de la surface des pierres, mais aussi de la mémoire culturelle juive. |
Nature du document : | documentaire |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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archives | Documentaire | CDI | 9782724637632 | Disponible |