Notre cerveau est-il raciste ?
de Guillaume Jacquemont In Cerveau & psycho, 142 (04/2022), p.33-56 Dossier consacré au biais tribal à l'origine des comportements discriminatoires. La montée en puissance des sectarismes, la tendance instinctive à favoriser son groupe d'appartenance, l'intégration inconsciente des préjugés, l'animalisation des minorités ethniques, les facteurs individuels et sociaux, l'influence de l'incertitude économique, de la pandémie de COVID-19, la nécessité de favoriser le contact pour diminuer l'hostilité. Interview de Michel Wieviorka, sociologue, sur les fractures sociales : la construction du sentiment national, la désignation d'un ennemi commun, "l'archipélisation" de la société, la nécessité démocratique du conflit. Le penchant humain pour l'autoritarisme : une préférence innée pour les ordres hiérarchiques, hiérarchie sociale et discriminations, une appréhension dès l'enfance des rapports de dominance, la propension à l'obéissance à l'âge adulte, la notion d'autoritarisme de droite, vulnérabilité au stress, le système immunitaire comportemental, l'augmentation de la violence, le biais de justification du système, l'appréhension de la complexité du monde comme réponse au biais hiérarchique. Encadrés : carte mondiale commentée du Democracy index en 2020, zones cérébrales associées à la compréhension des relations hiérarchiques, traits de personnalité associés à l'autoritarisme. |
Jacquemont Guillaume.
« Notre cerveau est-il raciste ? »
in Cerveau & psycho, 142 (04/2022), p.33-56.
Titre : | Notre cerveau est-il raciste ? (2022) |
Auteurs : | Guillaume Jacquemont, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Cerveau & psycho (142, 04/2022) |
Article : | p.33-56 |
Langues: | Français |
Descripteurs : | discrimination sociale |
Mots-clés: | biais cognitif |
Résumé : | Dossier consacré au biais tribal à l'origine des comportements discriminatoires. La montée en puissance des sectarismes, la tendance instinctive à favoriser son groupe d'appartenance, l'intégration inconsciente des préjugés, l'animalisation des minorités ethniques, les facteurs individuels et sociaux, l'influence de l'incertitude économique, de la pandémie de COVID-19, la nécessité de favoriser le contact pour diminuer l'hostilité. Interview de Michel Wieviorka, sociologue, sur les fractures sociales : la construction du sentiment national, la désignation d'un ennemi commun, "l'archipélisation" de la société, la nécessité démocratique du conflit. Le penchant humain pour l'autoritarisme : une préférence innée pour les ordres hiérarchiques, hiérarchie sociale et discriminations, une appréhension dès l'enfance des rapports de dominance, la propension à l'obéissance à l'âge adulte, la notion d'autoritarisme de droite, vulnérabilité au stress, le système immunitaire comportemental, l'augmentation de la violence, le biais de justification du système, l'appréhension de la complexité du monde comme réponse au biais hiérarchique. Encadrés : carte mondiale commentée du Democracy index en 2020, zones cérébrales associées à la compréhension des relations hiérarchiques, traits de personnalité associés à l'autoritarisme. |
Nature du document : | documentaire |
Genre : | Article de périodique |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
archives | Documentaire | CDI | 23289 | Disponible |