Comment ubériser sans précariser
de Catherine Quignon In Le Monde (Paris. 1944), 23911 (23/11/2021), p.24-25 Dossier sur le statut précaire des autoentrepreneurs dans les secteurs de l'économie numérique : l'augmentation importante du nombre de microentrepreneurs depuis 2017 ; leurs conditions de travail et de rémunération ; l'absence de protection sociale ; le profil des nouveaux travailleurs du secteur, faiblement qualifiés et dépendants économiquement d'un donneur d'ordre ; la légifération, dans plusieurs pays, sur le statut des livreurs pour les faire accéder au salariat ; cette question en France ; l'échec de la création d'un tiers statut dans plusieurs pays européens ; la loi sur la responsabilité sociale des plateformes votée en France en 2016 ; les négociations, entre les collectifs de travailleurs ubérisés et les plateformes, encouragées par le gouvernement français ; la volonté du gouvernement d'éviter une refonte globale du régime des travailleurs indépendants ; les débats sur la question de la couverture sociale ; la nécessité d'étudier la problématique de la rémunération ; les moyens pour sécuriser le revenu des prestataires ; une volonté de transparence sur le mode de fonctionnement des algorithmes ; l'arrivée de nouvelles structures sur le marché de la livraison qui salarient leurs employés ; le modèle des coopératives ; la réponse des acteurs historiques de ce secteur, Uber et Deliveroo. Infographie : la dynamique continue du micro-entrepreneuriat. Entretien avec Antonio Casilli, professeur de sociologie à Télécom Paris, sur l'essor du microtravail sur les plateformes : le profil des microtravailleurs ; l'impact de la crise sanitaire sur le microtravail ; les liens entre l'intelligence artificielle et le microtravail. Le marché incontrôlé des clics rémunérés : l'essor des plateformes et des sites rémunérant leurs utilisateurs pour "cliquer" des contenus sur les réseaux sociaux et le web ; la concurrence des travailleurs sur tous les continents ; l'absence de cadre juridique. |
Quignon Catherine.
« Comment ubériser sans précariser »
in Le Monde (Paris. 1944), 23911 (23/11/2021), p.24-25.
Titre : | Comment ubériser sans précariser (2021) |
Auteurs : | Catherine Quignon, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | Le Monde (Paris. 1944) (23911, 23/11/2021) |
Article : | p.24-25 |
Langues: | Français |
Descripteurs : | économie numérique / travail précaire |
Mots-clés: | entreprise individuelle |
Résumé : | Dossier sur le statut précaire des autoentrepreneurs dans les secteurs de l'économie numérique : l'augmentation importante du nombre de microentrepreneurs depuis 2017 ; leurs conditions de travail et de rémunération ; l'absence de protection sociale ; le profil des nouveaux travailleurs du secteur, faiblement qualifiés et dépendants économiquement d'un donneur d'ordre ; la légifération, dans plusieurs pays, sur le statut des livreurs pour les faire accéder au salariat ; cette question en France ; l'échec de la création d'un tiers statut dans plusieurs pays européens ; la loi sur la responsabilité sociale des plateformes votée en France en 2016 ; les négociations, entre les collectifs de travailleurs ubérisés et les plateformes, encouragées par le gouvernement français ; la volonté du gouvernement d'éviter une refonte globale du régime des travailleurs indépendants ; les débats sur la question de la couverture sociale ; la nécessité d'étudier la problématique de la rémunération ; les moyens pour sécuriser le revenu des prestataires ; une volonté de transparence sur le mode de fonctionnement des algorithmes ; l'arrivée de nouvelles structures sur le marché de la livraison qui salarient leurs employés ; le modèle des coopératives ; la réponse des acteurs historiques de ce secteur, Uber et Deliveroo. Infographie : la dynamique continue du micro-entrepreneuriat. Entretien avec Antonio Casilli, professeur de sociologie à Télécom Paris, sur l'essor du microtravail sur les plateformes : le profil des microtravailleurs ; l'impact de la crise sanitaire sur le microtravail ; les liens entre l'intelligence artificielle et le microtravail. Le marché incontrôlé des clics rémunérés : l'essor des plateformes et des sites rémunérant leurs utilisateurs pour "cliquer" des contenus sur les réseaux sociaux et le web ; la concurrence des travailleurs sur tous les continents ; l'absence de cadre juridique. |
Nature du document : | documentaire |
Genre : | Article de périodique |