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La République des faibles : Les origines intellectuelles du droit républicain 1870-1914
de Annie Stora-Lamarre Michalon, 2005, 503 p. : ill. ; 24 cm La République des faibles saisit une humanité affrontée au mal et au malheur au moyen de lois de nature pénale et civile promulguées à la fin du XIXe siècle. Ces lois privilégient l'examen des passions dans l'ordre de la sexualité, du crime, de l'amour et du désamour paternel, de la séduction : passions présentées dans le droit comme celles d'une humanité éternelle et sans histoire. Pourquoi faire des lois et d'où viennent-elles quand leurs promoteurs disent en ces temps positivistes se préoccuper de la subjectivité du sujet et de sa nature intime ? Le croisement des matériaux fait apparaître les doctrines juridiques de Raymond Saleilles ou de Gabriel Tarde, les positions des philosophes catholiques comme le sénateur René Bérenger ou encore celles du libre-penseur Alfred Fouillée, Les positions de ces analystes de la société civile sont prises au tournant du siècle dans un contexte d'intenses échanges au sein de congrès internationaux où l'apport de la pensée juridique allemande apparaît capital. En fouillant les entrailles du droit républicain, les protagonistes parfois oubliés de ce chantier rendent compte d'une aspiration démocratique pour un homme doué de raison mais incapable, âme perdue ou malheureuse de la conscience républicaine dont l'histoire restait à faire. Présentation de l'éditeur |
Stora-Lamarre Annie.
La République des faibles : Les origines intellectuelles du droit républicain 1870-1914.
Michalon, 2005, 503 p. : ill. ; 24 cm.
Titre : | La République des faibles : Les origines intellectuelles du droit républicain 1870-1914 |
Auteurs : | Annie Stora-Lamarre, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Michalon, 2005 |
ISBN/ISSN : | 978-2-200-26923-4 |
Format : | 503 p. : ill. ; 24 cm |
Note générale : |
préface de Michelle Perrot ; bibliogr. ; notices biographiques ;
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Descripteurs : | 19e siècle / droit pénal / morale |
Résumé : |
La République des faibles saisit une humanité affrontée au mal et au malheur au moyen de lois de nature pénale et civile promulguées à la fin du XIXe siècle. Ces lois privilégient l'examen des passions dans l'ordre de la sexualité, du crime, de l'amour et du désamour paternel, de la séduction : passions présentées dans le droit comme celles d'une humanité éternelle et sans histoire. Pourquoi faire des lois et d'où viennent-elles quand leurs promoteurs disent en ces temps positivistes se préoccuper de la subjectivité du sujet et de sa nature intime ? Le croisement des matériaux fait apparaître les doctrines juridiques de Raymond Saleilles ou de Gabriel Tarde, les positions des philosophes catholiques comme le sénateur René Bérenger ou encore celles du libre-penseur Alfred Fouillée, Les positions de ces analystes de la société civile sont prises au tournant du siècle dans un contexte d'intenses échanges au sein de congrès internationaux où l'apport de la pensée juridique allemande apparaît capital. En fouillant les entrailles du droit républicain, les protagonistes parfois oubliés de ce chantier rendent compte d'une aspiration démocratique pour un homme doué de raison mais incapable, âme perdue ou malheureuse de la conscience républicaine dont l'histoire restait à faire. Présentation de l'éditeur
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Nature du document : | documentaire |
Exemplaires (2)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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34 STO | Documentaire | CDI | 9782200269234 | Disponible |
34 STO | Documentaire | CDI | 014419 | Disponible |