Réinterroger les paysages du quotidien en temps de confinement. Regard porté depuis le vignoble bourgueillois
de Amélie Robert In L'information géographique, 3/2020 (09/2020), p 106-120 Le confinement a bouleversé notre rapport à lespace, amenant à envisager une géographie du kilomètre. Cet article se propose dapporter un témoignage, en dévoilant une de ces portions de territoires devenues espaces de vie bornés, par la limitation des déplacements. Lauteur nous conduit alors dans le vignoble bourgueillois, pour partager cette expérience au demeurant personnelle mais qui trouve écho dans les expériences de tout un chacun. La réflexion sélargit ainsi ensuite, par un détour épistémologique autour des notions de paysages vécus et représentés. En effet, le confinement fait la part belle à la subjectivité et nous amène alors à relire les écrits dA. Frémont et de H. Lefebvre sur lespace vécu. Il nous renvoie aussi vers les caractéristiques intrinsèques des paysages, le poids des héritages, la part de nature. Surtout, à lheure du confinement, les paysages apparaissent plus encore que dordinaire comme un moyen dévasion. |
Robert Amélie.
« Réinterroger les paysages du quotidien en temps de confinement. Regard porté depuis le vignoble bourgueillois »
in L'information géographique, 3/2020 (09/2020), p 106-120.
Titre : | Réinterroger les paysages du quotidien en temps de confinement. Regard porté depuis le vignoble bourgueillois (2020) |
Auteurs : | Amélie Robert, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | L'information géographique (3/2020, 09/2020) |
Article : | p 106-120 |
Résumé : | Le confinement a bouleversé notre rapport à lespace, amenant à envisager une géographie du kilomètre. Cet article se propose dapporter un témoignage, en dévoilant une de ces portions de territoires devenues espaces de vie bornés, par la limitation des déplacements. Lauteur nous conduit alors dans le vignoble bourgueillois, pour partager cette expérience au demeurant personnelle mais qui trouve écho dans les expériences de tout un chacun. La réflexion sélargit ainsi ensuite, par un détour épistémologique autour des notions de paysages vécus et représentés. En effet, le confinement fait la part belle à la subjectivité et nous amène alors à relire les écrits dA. Frémont et de H. Lefebvre sur lespace vécu. Il nous renvoie aussi vers les caractéristiques intrinsèques des paysages, le poids des héritages, la part de nature. Surtout, à lheure du confinement, les paysages apparaissent plus encore que dordinaire comme un moyen dévasion. |
Nature du document : | documentaire |