Construire des territoires rassurants : Lexemple du sport LGBT en région parisienne
de Antoine Le Blanc In L'information géographique, 3/2019 (09/2019), p 39-61 Il existe en France et notamment en région parisienne plusieurs dizaines dassociations sportives qui sidentifient comme gaies et lesbiennes, ou LGBT-friendly. Cet affichage constitue un marqueur social, discursif, et spatialisé, qui produit des territoires et des groupes. Les dynamiques de protection du groupe, par volonté de gestion dun risque social, se combinent à des logiques inverses dexposition, plus ou moins délibérées, liées à des objectifs de reconnaissance sociale. Ces communautés et ces territoires, qui recouvrent pour partie ce que les anglophones ont appelé des safe spaces, sont donc à géométrie variable. Lapproche géographique de ces dynamiques repose sur des études notamment françaises et nord-américaines mais aussi sur des observations pendant huit années de participation et dorganisation dévénements liés aux associations LGBT, et sur létude notamment statistique de sources primaires variées. Cette méthode permet de mieux appréhender une réalité mouvante, difficile à délimiter, qui est celle de la perception individuelle et collective des discriminations et des territoires à risques. Cet article se concentre sur les caractéristiques des espaces produits dans le cadre du sport gay et lesbien : des territoires rassurants ? |
Le Blanc Antoine.
« Construire des territoires rassurants : Lexemple du sport LGBT en région parisienne »
in L'information géographique, 3/2019 (09/2019), p 39-61.
Titre : | Construire des territoires rassurants : Lexemple du sport LGBT en région parisienne (2019) |
Auteurs : | Antoine Le Blanc, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | L'information géographique (3/2019, 09/2019) |
Article : | p 39-61 |
Descripteurs : | association / comportement sexuel / Ile-de-France : région / sport |
Résumé : | Il existe en France et notamment en région parisienne plusieurs dizaines dassociations sportives qui sidentifient comme gaies et lesbiennes, ou LGBT-friendly. Cet affichage constitue un marqueur social, discursif, et spatialisé, qui produit des territoires et des groupes. Les dynamiques de protection du groupe, par volonté de gestion dun risque social, se combinent à des logiques inverses dexposition, plus ou moins délibérées, liées à des objectifs de reconnaissance sociale. Ces communautés et ces territoires, qui recouvrent pour partie ce que les anglophones ont appelé des safe spaces, sont donc à géométrie variable. Lapproche géographique de ces dynamiques repose sur des études notamment françaises et nord-américaines mais aussi sur des observations pendant huit années de participation et dorganisation dévénements liés aux associations LGBT, et sur létude notamment statistique de sources primaires variées. Cette méthode permet de mieux appréhender une réalité mouvante, difficile à délimiter, qui est celle de la perception individuelle et collective des discriminations et des territoires à risques. Cet article se concentre sur les caractéristiques des espaces produits dans le cadre du sport gay et lesbien : des territoires rassurants ? |
Nature du document : | documentaire |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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archives | Documentaire | CDI | 9782200932541 | Disponible |