La nature perçue comme un bien économique : De lémergence du concept de Service Écosystémique à la monétarisation de la nature
de Johan Oswald In L'information géographique, 2-2018 (06/2018), p 62-76 Au sein de la communauté scientifique, mais aussi dans les sphères politique et économique, la Nature est lun des enjeux majeurs du XXIe siècle. En effet, la transition entre la fin du XXe et le début du XXIe siècle a favorisé le passage du concept de développement durable à celui de service écosystémique dans le cadre notamment du Millenium Ecosystem Assesment. Ce glissement conceptuel a favorisé le développement de nombreuses façons de caractériser la valeur de la Nature et de justifier une politique plus active quant à sa protection, notamment via son évaluation monétaire. En effet, un service écosystémique dépend dun écosystème qui, par le biais des services quil rend à lHomme, a une valeur intrinsèque. Nous tenterons daborder cette question à travers les cas de lévaluation de la valeur des forêts en France ou de la caractérisation dun bien inestimable, la valeur de la biodiversité remarquable. Nous terminerons par le cas du trafic de livoire dans le monde comme archétype de la valeur économique de la nature à laune de la mondialisation. |
Oswald Johan.
« La nature perçue comme un bien économique : De lémergence du concept de Service Écosystémique à la monétarisation de la nature »
in L'information géographique, 2-2018 (06/2018), p 62-76.
Titre : | La nature perçue comme un bien économique : De lémergence du concept de Service Écosystémique à la monétarisation de la nature (2018) |
Auteurs : | Johan Oswald, Auteur |
Type de document : | Article : texte imprimé |
Dans : | L'information géographique (2-2018, 06/2018) |
Article : | p 62-76 |
Descripteurs : | géographie / nature / valeur : philosophie |
Résumé : | Au sein de la communauté scientifique, mais aussi dans les sphères politique et économique, la Nature est lun des enjeux majeurs du XXIe siècle. En effet, la transition entre la fin du XXe et le début du XXIe siècle a favorisé le passage du concept de développement durable à celui de service écosystémique dans le cadre notamment du Millenium Ecosystem Assesment. Ce glissement conceptuel a favorisé le développement de nombreuses façons de caractériser la valeur de la Nature et de justifier une politique plus active quant à sa protection, notamment via son évaluation monétaire. En effet, un service écosystémique dépend dun écosystème qui, par le biais des services quil rend à lHomme, a une valeur intrinsèque. Nous tenterons daborder cette question à travers les cas de lévaluation de la valeur des forêts en France ou de la caractérisation dun bien inestimable, la valeur de la biodiversité remarquable. Nous terminerons par le cas du trafic de livoire dans le monde comme archétype de la valeur économique de la nature à laune de la mondialisation. |
Nature du document : | documentaire |