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Le crime de silence : le génocide des Arméniens
L'Archipel, 2015, 341 p.
D'avril 1915 à juillet 1916, était perpétré le génocide du peuple arménien par les nationalistes jeunes-turcs. L'Empire ottoman, alors en guerre aux côtés de l'Allemagne, trouvait là l'occasion de régler la « question arménienne ». Au prétexte d'éloigner la population arménienne » du front russe, les déportations touchèrent l'ensemble de l'Anatolie et furent suivies d'une extermination où disparut plus de la moitié d'un peuple. Ce crime imprescriptible ne fut porté à la connaissance de l'opinion mondiale qu'en 1984 par le Tribunal permanent des peuples, à Paris, en présence de Seán MacBride, fondateur d'Amnesty International et prix Nobel de la paix. Reconnu par la sous-commission des droits de l'homme des Nations unies l'année suivante, puis par le Conseil de l'Europe (1987), le génocide des Arméniens est cependant toujours nié par l'État turc. Rassemblant les contributions de spécialistes, dont Pierre Vidal-Naquet et Yves Ternon, ce livre présente les faits et leur interprétation, y compris les thèses turques.
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