La Cité de Dieu Tome 3 ; Livres XVIII à XXII
de Saint Augustin Seuil, 1994, 357 p. ; 18 cm (Points) La force et l'originalité de La Cité de Dieu consistent à proposer un principe pour éclairer le jugement, pour comprendre des événements inédits qui instaurent de nouveaux équilibres. Augustin distingue en effet entre le devenir de deux cités : la cité de Dieu et la cité terrestre. Leur destin ne doit pas être confondu : le règne du Christ et la domination terrestre ne sont pas la même chose. La paix de Dieu et celle des hommes ne se recouvrent pas. La cité de Dieu est certes présente dans l'Église, et donc dans le monde : elle n'y est pas « réalisée » et ne le sera jamais. Bien au contraire, la cité de Dieu représente un principe critique par rapport à la cité de la terre. En celle-ci, tout - y compris donc l'empire romain - doit être relativisé, même si, dans la perspective du jugement dernier, tout garde une valeur unique. Le chrétien vit dans cette ambiguïté, constitutive pour lui, de deux histoires. |
Augustin Saint.
La Cité de Dieu Tome 3 ; Livres XVIII à XXII.
Seuil, 1994, 357 p. ; 18 cm.
(Points).
Titre : | La Cité de Dieu Tome 3 ; Livres XVIII à XXII |
Auteurs : | Saint Augustin, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Seuil, 1994 |
Collection : | Points |
ISBN/ISSN : | 978-2-02-022066-8 |
Format : | 357 p. ; 18 cm |
Note générale : |
Inroduction et notes sur la traduction par Jean-Claude Eslin.
|
Résumé : |
La force et l'originalité de La Cité de Dieu consistent à proposer un principe pour éclairer le jugement, pour comprendre des événements inédits qui instaurent de nouveaux équilibres. Augustin distingue en effet entre le devenir de deux cités : la cité de Dieu et la cité terrestre. Leur destin ne doit pas être confondu : le règne du Christ et la domination terrestre ne sont pas la même chose. La paix de Dieu et celle des hommes ne se recouvrent pas. La cité de Dieu est certes présente dans l'Église, et donc dans le monde : elle n'y est pas « réalisée » et ne le sera jamais. Bien au contraire, la cité de Dieu représente un principe critique par rapport à la cité de la terre. En celle-ci, tout - y compris donc l'empire romain - doit être relativisé, même si, dans la perspective du jugement dernier, tout garde une valeur unique. Le chrétien vit dans cette ambiguïté, constitutive pour lui, de deux histoires.
|
Nature du document : | essai |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
1 AUG -3- | essai | CDI | 9782020220668 | Disponible |