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La voix du violon
de Andrea Camilleri
Pocket, 2001, 244 p. ; 18 cm
Un des meilleurs de la série des Montabalno avec le premier, "la forme de l'eau". On retrouve tous les personnages habituels (mention spéciale à Catarè, plus tordant que jamais) et l'ambiance unique de l'univers de Camilleri. Avec en plus une intrigue policière particulièrement bien ficelée. Le mélange suspense, sentiments, tours de langage,le tout à la sauce sicilienne, est particulièrement savoureux. La lassitude est notamment évitée parce que Camilleri sait faire évoluer ses personnages : Montabalno prend de la profondeur, et révèle ses propres faiblesses. Il en est d'autant plus attachant. Attention, il faut se forcer pour ne pas le finir trop vite !
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